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Oct 18, 2022

LA LECTURE DES ARTICLES - CLASS 63

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LA LECTURE DES ARTICLES - CLASS 13 Les yeux des hiboux ne peuvent pas bouger Oiseaux nocturnes, les hiboux sont connus pour leur capacité à tourner leur tête de 270 degrés, sans la moindre complication. Bien utile, cette faculté leur permet d’élargir leur champ de vision… car leurs yeux – de forme cylindrique – sont incapables de bouger latéralement. Des particularités anatomiques Oiseau nocturne pourvu d’aigrettes (des touffes de plumes – disposées sur le sommet du crâne – qui le distinguent de la chouette), le hibou est un animal souvent représenté dans la culture populaire. En fait, en plus de son célèbre hululement, le hibou fascine les humains que nous sommes par sa capacité à tourner la tête de manière très rapide et dans des angles impossibles. Ainsi, alors que l’Homme ne peut pas faire de rotations supérieures à 90 degrés, ces oiseaux de nuit peuvent atteindre 270 degrés, et ce, sans que cela n’arrête leur circulation sanguine, ni n’endommage leur cerveau ou leurs vertèbres cervicales. Une aubaine pour cet animal, pour qui la rotation de la tête est absolument nécessaire pour interagir avec son environnement. En effet, contrairement à de nombreux mammifères (chez qui les yeux ont une forme ronde), les hiboux ont des yeux de forme cylindriques qui ne peuvent pas bouger latéralement ! À faire tourner la tête Pour survivre dans un monde qui demande une adaptation constante, les hiboux devaient donc trouver un moyen de s’orienter et d’observer leur environnement, sans pour autant avoir des yeux capables de se mouvoir dans tous les sens. Pour les aider, ces oiseaux peuvent heureusement compter sur des adaptations biologiques qui permettent à leur tête d’effectuer des rotations extrêmes et, donc, de compenser leurs limites oculaires. Leur cou, tout d’abord, est remarquablement souple puisqu’il possède quatorze vertèbres cervicales (contre sept, chez l’Homme). De même, les artères carotides des hiboux se situent au centre du cou (et non pas sur les côtés, comme chez de nombreux espèces du monde animal). Le diamètre des artères, quant à lui, permet à ces oiseaux d’avoir un afflux sanguin conséquent, même quand ils se contorsionnent. Maintenant vous saurez que c’est parce que leurs yeux sont peu mobiles que les hiboux remuent autant la tête !
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VOCABULAIRE

pixel nom masculin Le plus petit élément constitutif d'une image produite ou traitée électroniquement, définie par sa couleur et sa luminosité. Synonyme : point
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L’œil humain a une résolution de 576 mégapixels

L’œil humain a une résolution de 576 mégapixels Vous admirez la qualité d’image de votre appareil photo ? Prenez un peu de recul : la plus puissante de toutes ces machines n’est même pas comparable à notre œil humain. Doté d’une résolution impressionnante, ce dernier embrasse, toutefois, un champ de vision loin d’être parfait. Un potentiel incroyable À quelle résolution notre œil voit-il la réalité ? C’est la question que s’est posée le site Clarckvision. Après des calculs très complexes, il serait parvenu à la conclusion suivante : l’œil humain aurait une résolution de 576 mégapixels. S’il peut paraître incroyable, le résultat de cette étude doit, néanmoins, être nuancé. D’une part, parce que les personnes ayant mené cette enquête ont pris quelques libertés avec les données récoltées. Ensuite, parce qu’il faut également préciser que le fonctionnement d’un œil diffère nettement de celui d’une caméra. En effet, tandis qu’un appareil de prise de vue enregistre tous les pixels en même temps, un œil biologique doit, lui, se déplacer d’un point à un autre pour assembler une image (qui sera elle-même traitée, puis synthétisée par le cerveau). Ainsi, dans la plupart des cas, la résolution d’un œil humain est bien inférieure au chiffre de 576 mégapixels. Pour atteindre cette valeur maximale, il faudrait impérativement qu’un Homme puisse regarder dans une direction, d’un seul œil, sans avoir à le déplacer pour constituer une image. De nombreux défauts Plutôt impressionnante, cette résolution à 3 chiffres ne reste donc que théorique. Ne pouvant conserver la même acuité visuelle sur tout son champ de vision, un œil humain n’a, en effet, qu’une résolution moyenne atteignant seulement… 7 mégapixels. Un chiffre qui a déjà largement été atteint par les machines actuelles. Une telle différence de résolution s’explique, en réalité, par le très grand nombre de petits défauts qui altèrent le champ de vision d’un être humain. En effet, bien que couvrant 180 °, notre vision n’est optimale que dans un angle de 2 °, en partant du centre. Nommée « fovéa », cette zone est dans l’axe visuel, placée dans le prolongement du nerf optique. En dehors de celle-ci, la distinction des couleurs est le fruit d’une reconstitution cérébrale, recoupant les éléments manquants pour constituer une image de qualité. Enfin, chaque œil humain possède un angle mort, à l’endroit où le nerf optique rencontre la rétine (parfois obstruée de taches diverses). Cet emplacement est appelé « point aveugle ». Pour toutes ces raisons, un œil humain est donc loin d’exploiter son plein potentiel, ce qui le rend incomparable avec les appareils photos que nous utilisons.

Les couchers de soleil sur Mars sont bleus

Les couchers de soleil sur Mars sont bleus Admirer un coucher de soleil orangé fait partie des plaisirs simples que peut éprouver chaque être humain. Les martiens , s’il y en a, contemplent un tout autre spectacle. En effet, sur la planète Mars, le coucher du soleil n’est pas rouge… mais bleu. Une teinte étonnante L’exploration de la planète Mars est un des chantiers majeurs gérés par les agences spatiales. Pour mener à bien cette mission, le rover Curiosity a été envoyé arpenter la surface de la « planète rouge », depuis l’année 2012. Chargé de déceler des traces éventuelles de vie sur Mars, ce robot a, par ailleurs, pris quelques photos qui ont été transmises à la Terre, en 2015. L’une d’entre elles a particulièrement retenu l’attention de tous les observateurs. De manière très surprenante, on remarque, en effet, que le coucher de soleil (photographié depuis le centre du cratère Gale) a une teinte bleutée. Un phénomène qui contraste grandement avec ce qu’on observe sur Terre. Bien qu’étant étonnant, ce cliché reste, toutefois, parfaitement explicable si l’on se réfère aux lois de la physique. Atmosphère, atmosphère… Très étonnant, ce cliché martien – qui a refait surface avec l’arrivée sur Mars de la sonde InSight, le 26 novembre 2018 – est, néanmoins, facilement intelligible sur le plan des sciences physiques. Ainsi, pour comprendre l’existence d’une telle teinte bleutée, il faut s’intéresser aux propriétés de l’atmosphère martienne (qui est très différente de celle que nous avons sur Terre). En effet, étant composée de fines particules, celle-ci laisse passer la lumière bleue plus facilement que les autres couleurs du spectre lumineux (le bleu ayant des longueurs d’ondes plus importantes que les autres teintes). Ce phénomène s’accentue durant le coucher du coucher du soleil, précisément au moment où la lumière diffusée par l’étoile suit un trajet – dans l’atmosphère – plus important qu’au moment de la mi-journée. De ce fait, à ce moment précis, la lumière rouge est davantage dispersée, tandis que l’effet bleuté s’accentue. Maintenant, vous savez donc pourquoi sur la « planète bleue », le coucher de soleil est rouge ; tandis que sur la « planète rouge », celui-ci est bleu. Un bel exemple de complémentarité des couleurs.

Pourquoi y a t-il un point sur le “i” ?

Pourquoi y a t-il un point sur le “i” ? La 9ème lettre de l’alphabet n’a pas de tout temps porté ce malicieux point. Jusqu’au Moyen Âge, c’est à dire tout de même près de 2600 ans après que l’alphabet fut mis au point (justement), le i s’écrivait sans point. On faisait un simple bâtonnet. Mais au 11e siècle tout changea. A cette époque on a considéré que ce bâtonnet pouvait engendrer des confusions. On pouvait trop aisément confondre un “i” avec un “l” minuscule, mais aussi avec les lettres “m” et “n” minuscule et en écriture gothique. Les moines copistes en particulier décidèrent donc qu’il était grand temps de mettre, au propre comme un figuré, les points sur les “i” pour bien différencier les lettres dans leur travail de retranscription des manuscrits. Ainsi au 11e siècle ils se mirent dans un premier temps à ajouter un trait oblique sur le bâtonnet. Cet usage se généralisa. Puis vers le 15e siècle, à la fin du Moyen Age donc, ce trait fut remplacé par un simple point . Une simplification justifiée certainement par la volonté d’aller plus vite dans la transcription. Enfin, ultime étape et consécration pour le point, il fut définitivement adopté avec l’invention de l’imprimerie. Cette explication vous donne par la même occasion l’origine de l’expression “mettre les points sur les i”, c’est à dire mettre fin à un problème en mettant les choses au point.
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Pourquoi Einstein tire-t-il la langue sur sa célèbre photo ?

Pourquoi Einstein tire-t-il la langue sur sa célèbre photo ? Les cheveux ébouriffés, la bouche grande ouverte, une langue bien pendue : nous avons tous déjà vu cette célèbre photo du physicien allemand Albert Einstein. S’il peut amuser, par le contraste qu’il souligne entre un génie et son image publique, à quoi correspond réellement ce cliché photographique ? Un portrait sans prétention A priori, un génie – qui plus est scientifique – se doit de dégager une image empreinte d’autorité et de sérieux. Avec Albert Einstein… c’est tout l’inverse ! En effet, un portrait mondialement connu le représente en train de tirer la langue : un comportement frivole et enfantin, s’il en est. C’est donc sous les traits d’un « savant fou » qu’Albert Einstein est désormais connu par les masses souvent peu initiées aux questions de physique et de chimie. Mais, d’ailleurs, comment cette fameuse photo a-t-elle vu le jour ? Était-ce un choix délibéré d’Albert Einstein lui-même, pour se montrer sous un jour inhabituel ? La photo de trop Selon toute vraisemblance, ce portrait d’Albert Einstein serait en fait le résultat d’un étonnant concours de circonstances. Le 14 mars 1951, le physicien allemande fête en effet son 72ème anniversaire, à côté de l’université de Princeton, dans l’État du New Jersey. Suivi durant toute cette journée par une cohorte de journalistes, le vieil homme est mitraillé de flashs provenant de nombreux appareils photos. Alors, par lassitude, celui qui voulait simplement fêter son anniversaire en compagnie de ses proches se retourne vers un des photographes… et tire ostensiblement la langue. Pris sur le vif, par un employé de l’agence de presse américaine « United Press International », le cliché est rapidement transmis à de nombreux journaux, dont le périodique hexagonal « France-Soir » qui en fait sa une quelques jours plus tard. Immortalisé bien malgré lui dans cette inélégante posture, Albert Einstein ne reniera pas pour autant ce portrait. En effet, en parlant du célèbre cliché, le physicien déclarera même qu’il « révélait bien [son] comportement » ainsi que sa « difficulté à accepter l’autorité ». Un véritable « refus de la représentation » qu’il présentait comme un symbole de sa profonde insoumission. Comme quoi, d’une certaine manière, la photographie capture bien l’âme des personnes qu’elle immortalise.
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Les abeilles reconnaissent les visages

Les abeilles reconnaissent les visages On savait les abeilles douées pour organiser leur ruche et produire du miel, mais il semblerait qu’elles aient un talent caché ! En effet, selon une nouvelle étude, ces insectes auraient la faculté d’accomplir des tâches complexes… dont celle de reconnaître des visages humains ! Des facultés de reconnaissance visuelle « Méfiez-vous des abeilles ! » titrait R.L Stine, dans un de ses célèbres romans « Chair de Poule ». L’écrivain américain ne croyait pas si bien dire, puisque ces petits insectes sont bien plus intelligents qu’on ne pourrait l’imaginer. En effet, selon la chercheuse Aurore Avarguès-Weber (affiliée à l’université des Sciences de Toulouse) les abeilles seraient dotées d’une grande capacité d’abstraction qui leur permettrait de savoir compter et même de reconnaître un visage. En effet, même si ces dernières ont un système cérébral pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont en mesure d’identifier et de retenir des signes visuels. Ainsi, placée à l’entrée d’un labyrinthe (pour les besoins d’une étude) certaines d’entre elles ont pu visualiser différents signes cartographiques, avant de s’orienter vers une sortie menant à une récompense. Malignes comme des singes Contre toute attente, ces petits insectes pourvus de si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour les êtres humains) sont donc en mesure de reconnaître les visages de leurs semblables, mais aussi ceux des animaux environnants. En effet, les abeilles – comme les guêpes – peuvent percevoir et mémoriser des marques spécifiques sur la tête d’un de leur congénère (comme peuvent l’attester plusieurs expériences menées avec des abeilles marquées et filmées dans leur élément naturel). Après avoir été gardées en mémoire, ces informations sont réutilisées en vue de faciliter les interactions à l’intérieur de la ruche. Cette faculté (incroyable pour un insecte) rapproche donc – sur ce point – les apidés des primates, comme les singes et les êtres humains que nous sommes. Loin d’être anodine, cette découverte pourrait – en outre – permettre aux chercheurs d’améliorer leurs réalisations robotiques. Ainsi, en observant le comportement des abeilles, il deviendrait possible d’améliorer les programmes d’intelligence artificielle dédiés à la reconnaissance faciale. Merci mesdames les abeilles !

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