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Mar 4, 2024

Practicing french

#COMPRENEZ LE VOCABULAIRE : Demeurait : il s’agit du verbe « demeurer » conjugué à l’imparfait. Il signifie « résider », « habiter ». Un vigneron : un vigneron est un agriculteur qui cultive la vigne et transforme les raisins obtenus en vin. Sa vigne : la vigne est une plante qui produit le raisin dont on fait le vin. Sans cesse : il s’agit d’un adverbe qui signifie “sans arrêt”, “continuellement”. Une carrière : dans ce texte, une carrière est un lieu dont on extrait de la pierre. Héritier : un héritier est une personne qui reçoit des droits ou un patrimoine après la mort d’une personne. Exécuta : il s’agit du verbe “exécuter” conjugué au passé-simple. Il signifie “agir pour faire une chose”, “accomplir” Eut été commis : il s’agit du verbe “commettre” conjugué au passé antérieur. Il signifie “faire un acte regrettable ou répréhensible”. Un assassin : un assassin est une personne qui tue une autre personne. Méritait : il s’agit du verbe « mériter » conjugué à l’imparfait. Il signifie ici « être digne de quelque chose », « être en droit d’obtenir quelque chose ». Amèrement : l’adverbe “amèrement” signifie “avec amertume”, autrement dit avec “peine”, “tristesse”. Moqueuse : l’adjectif “moqueuse” au féminin et “moqueur” au masculin signifie “farceur”, “railleur”, “moqueur”, “blagueur”. Une personne moqueuse est une personne malicieuse, qui se moque. dénoncer : le verbe “dénoncer” signifie “révéler publiquement quelque chose” ou “signaler quelqu’un à une autorité pour le faire condamner ou punir”. Deviniez : il s’agit du verbe “deviner” conjugué au subjonctif présent. Il signifie ” découvrir par supposition, par intuition”. Tourmenté : Une personne tourmentée est une personne qui a des soucis, des préoccupations, qui est inquiète. Pâle : Dans ce texte, l’adjectif “pâle” fait référence à la couleur de la peau du visage, une peau blanche, très peu colorée. Avoua : il s’agit du verbe “avouer” conjugué au passé-simple. Il signifie “se confesser, faire des aveux”. Reprocha : il s’agit du verbe “reprocher” conjugué au passé-simple. Il signifie “critiquer le comportement d’une personne”. Curé : Un curé est un prêtre, une personne qui a la responsabilité d’une paroisse dans la religion catholique. Était décidée à : le verbe “être décidé” est ici conjugué à l’imparfait et signifie “être déterminé”, “faire preuve de volonté, d’assurance”. Réclamer : Le verbe “réclamer” signifie “demander avec insistance”, “exiger”. Faillit : il s’agit du verbe “faillir” conjugué au passé-simple. Il signifie “risquer de”, “être sur le point de” Envieux : l’adjectif “envieux” ou “envieuse” au féminin caractérise une personne qui éprouve de l’envie, de la jalousie. Avait trompé : il s’agit du verbe “trompé” conjugué au plus-que-parfait. Il signifie “abuser”, “berner”, “trahir” ou encore “induire une personne en erreur”

L’Amour d’une mère Au centre de la France, au bord de la Loire, et tout près de la ville de Tours, demeurait une fois un vigneron appelé Jean Bourdon. Il était bon travailleur, mais il était violent de caractère, et il ne supportait pas patiemment sa pauvreté. Un jour en rentrant de sa vigne, il se disait sans cesse : “Oh! si mon oncle était seulement mort, je serais riche, bien riche, et je ne serais plus obligé de travailler.” Quelques minutes après, il vit son oncle près d‘une carrière au bord du chemin. Le démon lui parla, et dit: “Poussez votre oncle; il tombera dans la carrière, et sera mort; tout le monde pensera que c’est un accident, et vous serez riche, bien riche, car vous êtes son seul héritier.” Le vigneron exécuta immédiatement cette mauvaise pensée, et ce fut seulement après que le crime eut été commis, qu’il comprit qu’il était un assassin et qu’il méritait la prison et même la mort. Il regretta amèrement sa violence, et continua son chemin en tremblant, et en regardant sans cesse de tous côtés pour voir si quelqu’un était en vue qui pourrait le dénoncer à la police. Il trembla plus fort encore quand il sentit une main sur son épaule, et quand une voix moqueuse lui dit à l’oreille: “Eh bien, votre oncle est mort. Vous l’avez tué pour hériter de sa fortune. J’ai tout vu, mais si vous me donnez ce que je vous demande, je ne vous dénoncerai pas.” “Oh oui, je vous donnerai tout ce que vous voudrez, tout. Je vous le promets,” s’écria le pauvre homme, qui avait bien peur. “Très bien, je demande votre fils. Je le réclamerai dans trois jours à moins que vous ne deviniez mon nom.” En disant ces mots, le démon—car c’était un démon,—disparut, et le pauvre vigneron rentra chez lui. Mais il était si triste à la pensée de perdre son fils, et si tourmenté de remords à la pensée de son crime, qu’il lui fut impossible de manger ou de dormir. Sa femme, inquiète de le voir si pâle, lui demanda enfin ce qu’il avait, et le pauvre homme lui avoua tout. La femme ne lui reprocha pas sa conduite, mais elle courut toute tremblante à l’église où elle raconta toute l’histoire au curé, qui était un brave homme, et qui avait la réputation d’un grand savant et d’un grand saint. Le curé lui parla longtemps, et quand elle revint à la maison, elle dit à son mari: “Allez à l’endroit où vous avez vu le démon, et appliquez-vous à deviner son nom en priant Dieu de vous aider.” L’homme alla à l’endroit où il avait commis son crime, mais le souvenir de ce crime l’empêcha de concentrer assez ses pensées. Il répétait sans cesse: “Oh! que j’aimerais savoir le nom de ce démon,” mais comme il pensait plus à son crime qu’à autre chose, il ne trouva pas le nom du démon. Le second jour la femme alla à l’endroit. Elle était décidée à sauver son enfant, et elle concentra si bien toute son attention, que bientôt elle entendit une petite voix sous terre, qui chantait tout doucement: “Dormez, mon enfant, dormez bien. Votre papa, le démon Rapax, est parti pour vous chercher un petit compagnon; dormez, dormez bien.” La femme rentra toute joyeuse, et quand le démon se présenta le lendemain pour réclamer son enfant, elle lui cria joyeusement: “Eh, bonjour, Monsieur Rapax, comment vous portez-vous?” Le démon, tout surpris, partit sans l’enfant, et quelques minutes après le vigneron faillit mourir de joie en voyant son oncle, qu’il croyait avoir tué, et qui venait l’inviter à souper. Le méchant démon Rapax, sachant que le vigneron était violent et envieux, l’avait trompé pour obtenir l’enfant. Grâce à la bonne petite femme il n’avait pas réussi, mais une chose bien certaine c’est que Bourdon ne fut plus jamais violent, il avait trop peur de commettre un crime, et il savait que le remords n’est pas une sensation agréable. (Si vous voulez en savoir plus sur l’auteur de cette histoire, voici le lien vers sa page Wikipedia: H.A. Guerber) Une histoire est faite pour être écoutée, lue, aimée, partagée et commentée… N’hésitez pas à m’écrire pour me dire ce que vous en avez pensé.

#QUESTIONS DU COMREHENSION: Pour vérifier que vous avez bien compris, répondez à ces questions: Jean Bourdon est agriculteur. Vrai ou faux ? La femme a condamné l’attitude de son mari. Vrai ou Faux ? Jean a réussi a trouvé le nom du démon. Vrai ou Faux ? Le démon a plusieurs enfants. Vrai ou Faux ? Jean a tué son oncle. Vrai ou Faux ?

L'échelle du succès Un jour, un jeune homme, frustré par les difficultés qu’il rencontrait dans sa vie, se promenait dans une forêt. Il se sentait perdu, incapable de réaliser ses rêves malgré tous ses efforts. Alors qu’il marchait, il aperçut une vieille échelle, très longue, posée contre un grand arbre. Elle semblait atteindre les nuages. Curieux, il s’en approcha et décida de grimper. À la première marche, il lut une inscription : "Confiance en soi." Il hésita un moment, se demandant ce que cela signifiait. Puis, il réalisa que sans croire en lui-même, il ne pourrait jamais commencer son ascension. Avec courage, il monta sur la première marche. À la deuxième marche, il vit : "Patience." Le jeune homme soupira. Il savait qu’il n’était pas toujours patient, mais il comprit qu’il fallait avancer à son rythme. Il prit une grande respiration et monta une autre marche. Sur la troisième marche, il lut : "Effort." Cette fois, il sourit. Il se rappela que rien ne venait sans travail acharné. Encouragé, il continua à grimper, même si l’échelle devenait de plus en plus haute. Chaque marche portait une nouvelle inscription : "Persévérance," "Humilité," "Apprentissage," "Courage." Le jeune homme montait avec détermination. Chaque mot gravé sur l’échelle lui enseignait une leçon précieuse sur le chemin de la réussite. Après ce qui lui semblait une éternité, il atteignit le sommet. Là, il trouva une grande plaque dorée où il était écrit : "Le succès n’est pas une destination, mais un voyage. Chaque marche que tu as montée t’a transformé en une meilleure version de toi-même." En regardant en arrière, il réalisa que le véritable trésor n’était pas ce qu’il avait trouvé au sommet, mais tout ce qu’il avait appris en grimpant. Depuis ce jour, il ne considérait plus les difficultés comme des obstacles, mais comme des opportunités de grandir. Message de l’histoire : La réussite se construit pas à pas. Chaque étape est importante pour devenir la meilleure version de soi-même.

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